samedi 10 septembre 2016

Décisions de l'Assemblée Générale de l'UICN

L'Assemblée générale de l'UICN a commencé à examiner les motions qui n'avaient pas pu être adoptées lors du débat et du vote en ligne organisé avant le début du congrès. Le Comité français de l'UICN était concerné par trois motions portant sur la reconnaissance du rôle des océans dans la régulation du climat, l'ancienneté des forêts et le reporting "biodiversité" des entreprises. Des groupes de contact ont lieu pour aboutir à des textes définitifs, auxquels l'équipe du Comité français de l'UICN a participé. Des changements mineurs ont été apportés et les 3 motions ont été adoptés à une très large majorité.

Le Comité français de l'UICN a également été impliqué dans l'amendement aux statuts proposant d'inclure les collectivités territoriales parmi les membres de l'UICN. Après un long débat à l'Assemblée générale, la proposition d'inclure les collectivités régionales n'a pas été acceptée, mais un groupe de travail va être mis en place pour poursuivre les travaux.

Un débat intense a eu lieu également sur la motion demandant la fermeture des marchés intérieurs de l'ivoire. Des pays comme le Japon, l'Afrique du Sud ou la Namibie y étaient opposés, mais une très large majorité des membres de l'UICN, et en particulier la France, ont demandé de fermer les marchés nationaux de l'ivoire. Cette position adoptée vient renforcer l'interdiction du commerce international de l'ivoire déjà en vigueur dans le cadre de la CITES pour lutter plus efficacement contre le trafic illégal de l'ivoire, qui a pris des proportions encore plus dramatiques ces dernières années. En effet, 30% des éléphants de savane ont été décimés en Afrique entre 2007 et 2014, selon les résultats d'une vaste étude présentée au congrès. 

mercredi 7 septembre 2016

L'Assemblée générale de l'UICN a commencé !


La première partie du Congrès mondial de la nature de l'UICN est maintenant terminée, la seconde partie, l'Assemblée générale, est maintenant ouverte !

Le 6 septembre, la Directrice générale de l'UICN a présenté le rapport d'activités de l'UICN pour la période 2013-2016 et les résultats obtenus, le rapport financier, et le projet de programme 2017-2020 qui va être soumis à débat et au vote des membres. L'UICN souhaite réaffirmé ses trois priorités d'action :
1) Valoriser et conserver la nature ;
2) Promouvoir et soutenir une gouvernance efficace et équitable des ressources naturelles ;
et 3) Déployer des solutions fondées sur la nature pour relever les enjeux de société que sont le changement climatique, la sécurité alimentaire et le développement économique et social.

L'Assemblée générale a également débattu de 3 thématiques avec des panels d'experts sur la conservation de la nature et l'agriculture industrielle, la préservation des océans, et l'implication d'autres acteurs en faveur de la nature.

L'Assemblée a rappelé que 85 motions ont été adoptées par les membres lors du vote électronique et des groupes de contact ont eu lieu le soir pour les motions restantes. Le Comité français était concerné par trois motions soumises par les membres français : les océans & le climat, le reporting biodiversité des entreprises, et l'ancienneté des forêts. Le Comité est aussi directement impliqué pour soutenir la motion de gouvernance proposant d'inclure les collectivités territoriales dans les membres de l'UICN mais le débat s'annonce difficile !

The Business case


L’atelier “Multi-stakeholder dialogue on corporate biodiversity measurement and reporting” organisé par l’UICN France, le WBCSD, le Secrétariat de l’UICN et la CDB, qui s’est déroulé jeudi après-midi a confirmé l’importance et la nécessité de bien mesurer et reporter sur la biodiversité. 


Un état des lieux a d’abord été présenté avec l’enquête du WBCSD et l’étude de l’UICN France, mettant en avant les points positifs et les difficultés et montrant que des progrès restaient à faire et notamment passer d'une description des actions menées à des indicateurs de résultats sur le terrain. Puis, un panel composé de représentants d’entreprises et de parties prenantes externes ont présenté leurs attentes, différentes certes, mais se rejoignant notamment sur la nécessité d’avoir un reporting transparent et pertinent. La cinquantaine de participants ont ensuite formés des groupes pour identifier comment les membres de l’UICN, les parties prenantes en général, peuvent aider les entreprises à améliorer ce reporting. Un des partenaires entreprises de l'UICN France, EDF, a animé un groupe de travail. Le besoin d’un cadre commun, d’une démarche standardisée élaborée par l’UICN ses membres et des entreprises a été évoquée.

Florence Clap. 

Les engagements et actions des collectivités territoriales dans le monde pour la biodiversité


Un atelier dédié aux actions des collectivités locales a été organisé par le Comité français de l’UICN, l’association ICLEI, le GIZ et le Bureau Européen de l’UICN, dimanche après-midi.

Plusieurs success stories ont été présentées :

- la création de plus grande mosaïque de zones protégées en Amazonie grâce à la participation du gouvernement du Pará et l’appui de l’institut IMAFLORA

- un exemple en Chine sur l'engagement de l’institut Shangri-la avec le village de Bazhu Village à Diqing

- la contribution de la Generalitat de Catalunya aux Objectifs d’Aichi
Les stratégies régionales pour la biodiversité de la Région Bourgogne et Provence-Alpes-Côte d'Azur ont été mentionnées ainsi que la création récente de l'Agence régionale pour la biodiversité en Aquitaine.

Les discussions ont été fructueuses mettant en avant des obstacles communs à l’engagement des autorités locales pour la biodiversité mais aussi plusieurs opportunités, notamment en créant des plateformes collaboratives, en valorisant davantage les bonnes pratiques existantes.

Florence Clap



mardi 6 septembre 2016

Reconnecting people to nature: the French festival "Fête de la Nature"

En 2007, et chaque année depuis, les réseaux français de protection de la nature se réunissent en mai, le week-end le plus proche du 22 mai, journée mondiale de la biodiversité, pour créer ensemble un événement national et festif afin de sensibiliser le grand public à la nature et à sa préservation, en lui faisant découvrir sur le terrain les espaces et les espèces, remarquables ou ordinaires, qui constituent notre patrimoine naturel.
Pour le congrès mondial de la nature, l'UICN France et l'association Fête de la Nature ont créé un Poster pour présenter l'initiative et son fonctionnement, les grands principes, les chiffres clefs 2016 et quelques exemples d'activités.

Florence CLAP



lundi 5 septembre 2016

Initiatives innovantes pour la biodiversité : solutions fondées sur la nature, coopération décentralisée, financements innovants



Lundi après-midi, le Comité français de l'UICN avec le partenariat France-UICN, la commission mondiale de gestion des écosystèmes de l’UICN, la Fédération des Parcs naturels régionaux, l’IDDRI et BirdLife ont organisé un atelier sur les Initiatives Innovantes.



Luc Bas, le Directeur du Bureau Européen de l’UICN a introduit l’atelier et laissé place aux différentes présentations.



1.  Le concept de solutions fondées sur la nature a été défini par Emmanuelle Cohen-Shacham,  expert pour la Commission  mondiale de gestion des ecosystems suivi de deux illustrations, au Royaume-Uni sur une approche collaborative pour réaménager le littoral dans le sud-est de l’Angleterre et au Rwanda sur un projet de restauration des paysages forestiers.

2.  L’étude de l’UICN France sur le renforcement de la coopération décentralisée pour la biodiversité a été présentée suivie de deux exemples illustrés par Dominique Levêque, représentant de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France

3.  Les mécanismes de financements innovants qui combinent les actions publiques et privées ont été présentés par Yann Laurens de l’IDDRI suivis d’exemple de projets en cours en Afrique du Sud mettant en place des instruments fiscaux incitatifs coordonnés par Birdlife.

L’atelier a été conclu par l’Ambassadeur français pour l’environnement, Xavier Sticker.



Cet atelier a permis d’accroitre la connaissance des participants sur ce type d’initiatives et d’engager de nouvelles collaborations entre les membres de l’UICN.

Florence Clap

Campus de la conservation : Protocole sur le Capital Naturel

Après l’événement de lancement du Protocole sur le Capital Naturel vendredi soir sur le Pavillon Business, le lendemain a été consacré lors d’une session du campus de la conservation à son application.
Cette session interactive a introduit les concepts, les outils et méthodes associées au Protocole sur le Capital Naturel. 
Plusieurs exemples de projets de territoires ont été présentés avec l’entreprise Coca-Cola, l’école Kamehameha sur l’ile d’Oahu, la restauration des paysages en Ouganda pour augmenter la nourriture, une eau de qualité et la biodiversité.

Cette nouvelle approche standardisée permettra aux décideurs dans les territoires, aux entreprises de prendre les bonnes décisions pour un futur durable, basées sur des informations fiables et crédibles. Elles pourront ainsi mesurer leur stock de capital naturel, c’est à dire les ressources naturelles qu’elles soient renouvelable ou non, et estimer l’importance ou l’utilité ou non de ce capital naturel pour les parties prenantes et pour l’entreprise.

Florence CLAP



dimanche 4 septembre 2016

Les Solutions fondées sur la Nature (Nature based Solutions) pour relever les grands défis humains



Dimanche 4 Septembre au Congrès Mondial de la Nature, L’UICN souligne l’importance des Solutions fondées sur la Nature (Nature based Solutions) pour relever les grands défis humains.
La matinée a été consacrée à un débat de haut niveau avec deux panels de dirigeants, décideurs politiques, et mécènes sur la place des Solutions fondées sur la Nature dans les stratégies de développement durable.

Le but de cette session était de partager les visions et les expériences des personnalités des deux panels avec les participants sur la force du concept englobant des Solutions fondées sur la Nature pour faciliter la cohérence globale des politiques sur le changement climatiques, la conservation de la biodiversité, la gestion des risques naturels et le développement.

Stewart Maginnis, le directeur mondial du groupe sur les Solutions fondées sur la Nature et en charge de la supervision des travaux sur la gestion des écosystèmes à l’UICN a salué l’adoption de la motion 077 sur la définition des Solutions fondées sur la Nature et a rappelé que s’il est crucial d’enrayer l’érosion de la biodiversité, la préservation des écosystèmes peut également permettre de relever d’autres défis sociétaux.
La motion adoptée par les membres de l’UICN à l’occasion du congrès d’Hawaii stipule clairement que les Solutions fondées sur la Nature sont des actions qui protègent, gèrent et/ou restaurent les écosystèmes naturels et/ou dégradés afin de relever des défis sociétaux de manière efficace et adaptative en contribuant au bien-être humain et à la préservation de la biodiversité.

Sur la base de cette définition partagée, les invités du premier panel composé de Andrew Steer

, président et directeur général du World Resources Institute, Braulio Ferreira de Souza Dias, secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité Biologique, Humberto Delgado Rosa, Directeur pour le Capital naturel à la Direction générale de l’environnement de la Commission Européenne, Naoko Ishii, Présidente Directrice Générale du Global Environment Facility et Hon. Jesca Osuna Eriyo, Deputy Secretary General (Productive and Social Sectors) ont témoigné et échangé leur point de vue avec les participants sur les synergies possibles et souhaitables des politiques globales en faveur des Solutions fondées sur la Nature.

Dans un second temps, les invités du deuxième panel composé de Edmund Barrow, directeur du programme mondial de gestion des écosystèmes de l’UICN, Ashok Khosla, Président de Development Alternatives et ancien président de l’UICN, Lynda Mansson, Directrice générale de la Fondation MAVA, Julia Bucknall, Directrice pour l’Environnement et les ressources naturelles à la Banque mondiale et Paul Trianosky, Officeri en chef de la conservation à la Sustainable Forestry Initiative Inc. ont débattus avec la salle des efforts nécessaires à l’implémentation des Solutions fondées sur la Nature non seulement dans les politiques mais aussi dans les entreprises et la gestion opérationnelle des territoires.
 
Le lancement du rapport détaillant la définition des Solutions fondées sur la Nature et illustrant ce concept par des exemples à travers le monde a eu lieu en fin de journée sur le pavillon « Eau ». Stewart Maginnis a souligné à cette occasion le travail central d’Emmanuelle Cohen-Shacham pour la production de ce rapport et l’organisation des évènements dédiés aux Solutions fondées sur la Nature à l’occasion du congrès.
Le rapport est téléchargeable en suivant ce lien : https://portals.iucn.org/library/node/46191

Pauline Teillac-Deschamps

Rénovation du site Panorama des solutions

L’UICN et l’agence allemande de coopération internationale (GIZ) se sont associées en 2014 pour développer un portail appelé Panorama des Solutions, dont l’objectif est de permettre aux gestionnaires de partager des expériences réussies de conservation. Une première version du site avait été lancée à l’occasion du Congrès mondial des parcs de Sydney et Hawai’i a marqué le lancement de la seconde version de cette base de données.

Trevor Sandwith, directeur du programme global des aires protégées de l’UICN, a d’abord présenté la philosophie de ce projet, qui vise à promouvoir des exemples inspirants, réplicables sur un ensemble de sujets concrets intéressant la conservation et le développement. Le panorama permet aux gestionnaires de partager des « success stories » à une échelle globale. Le nouveau site intègre de nombreuses améliorations. Marie Fischborn a ensuite fait une démonstration de son fonctionnement afin de présenter les principales évolutions. L’interface a notamment été modernisée, avec un regroupement par thématique (adaptation écosystémique aux changements climatiques, milieu marin) et un système de recherche avancée permet d’accéder à des solutions par sujet, par région ou par écosystème. Il est également possible de proposer des solutions en renseignant un formulaire en ligne. La base est disponible à l’adresse suivante : http://panorama.solutions/en 

Avec cette dernière session s’est conclu le programme général du pavillon planète protégée. Place maintenant à l’Assemblée générale de l’UICN, qui va commencer demain pour les discussions et les votes des recommandations ainsi que les élections des Conseillers et des Présidents de Commissions thématiques. Plusieurs participants quittent le congrès à ce stade et de nombreuses soirées de clôture sont organisées sur la plupart des pavillons. 







La liste verte à l'honneur

Ce dimanche avait lieu une série de sessions sur la liste verte des aires protégées, toutes regroupées en fin d’après-midi pour leur donner plus de visibilité, dans un programme global très dense et diversifié.

Le Comité français de l’UICN organisait une session intitulée « la liste verte, un cadre efficace de coopération écorégional » dont l’objectif était de démontrer qu’en plus de reconnaître la qualité de gestion d’un site, la liste verte offre des opportunités de collaboration entre pays et gestionnaire, allant de l’échange d’expériences à la définition de projets communs.

Pendant une heure, les intervenants se sont succédé pour présenter des études de cas en Europe, en Amérique Latine et en Asie, trois régions fortement mobilisées dans le développement de ce nouvel outil de connaissance. Le Directeur du Centre de la Méditerranée de l’UICN, Antonio Troya, a fait un bilan des travaux menés en coopération entre l’Italie, la France et l’Espagne pour le développement d'indicateurs communs et mentionné la reconnaissance cette année par la Convention de Barcelone comme un outil clef de suivi et d’évaluation de la qualité de gestion des ASPIM. Les trois pays sont actuellement engagés dans la préparation d’un projet Life visant à appliquer les critères de la liste verte à un échantillon représentatif de sites Natura 2000. Yan Zhang est venu témoigner des actions menées par le groupe de travail liste verte chinois en collaboration avec la Corée du Sud. Des intervenants mexicains, péruviens et colombiens ont clôturé la session en présentant des initiatives commues en matière de capacitation et de profesionnalisation des gestionnaires. 

Le Président de l’UICN est venu à la suite des présentations sur le pavillon Protected Planet afin d’exprimer son soutien au développement de l’outil liste verte, en soulignant sur une approche positive et valorisante des gestionnaires d’aires protégées.  

La liste verte est actuellement mise en oeuvre dans 8 pays et depuis son lancement officiel en 2014, plus de 15 nouveaux pays sont venus rejoindre l’initiative. James Hardcastle, du programme global des aires protégées de l'UICN, a invité à la tribune des gestionnaires et des responsables de réseaux d’aires protégées du Pérou, du Mexique, du Japon et du Vietnam afin de témoigner de leurs motivations à l’égard de ce nouvel outil, appelé à devenir une référence mondiale pour la gestion et la gouvernance des aires protégées.

Antonio Troya (UICN Méditerranée)

Participants à la session 

Yan Zhang (Chine)

Mauricio Herrera (WWF Colombie) et Daniela Rubio (Mexique)

Julia Miranda (Parcs nationaux de Colombie) et Daniela Rubio (Mexique)

Représentant du Pérou

Zhang Xinsheng (Président de l'UICN)

Pays engagés dans la liste verte des aires protégées

10ème anniversaire du PPI, un programme de terrain sur mesure pour les ONG africaines, actives dans la protection de l'environnement 


Le 3 septembre 2016, dans le cadre du congrès, le PPI a fêté ses 10 ans d’actions en faveur de l’accompagnement des acteurs de la société civile africaine dans la conservation de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques.

Cet événement, qui a rassemblé une centaine de personnes, a été l'occasion de présenter les principaux résultats et actions réalisées tout en échangeant sur les perspectives pour les prochaines années.  
Les intervenants, dont l'Ambassadeur français dédié à l'environnement et 2 ONG bénéficiaires, ont notamment fait part leur satisfaction vis-à-vis des réalisations du PPI.
                                               Pr Roger Ngoufo de l'ONG camerounaise CEW

Depuis 2006, le PPI, financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), géré par le Comité Français de l’UICN en partenariat avec le Programme Afrique Centrale et de l’Ouest (PACO) de l’UICN, a soutenu 181 projets en Afrique centrale et de l’Ouest, ainsi qu’à Madagascar et au Mozambique. Le programme a ainsi permis de consolider une cinquantaine d’Organisations de la Société Civile (OSC) en particulier dans sept pays prioritaires (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Cameroun, Congo et RDC) où elles ont bénéficié d’un accompagnement sur mesure.
En dix ans, ce sont plus de 6.3 millions d’euros qui ont été mobilisés par le FFEM pour financer directement les projets qui reçoivent en moyenne 34 000 €  sur une durée de 20 mois environ. Ces subventions permettent d’obtenir des résultats de terrain significatifs et particulièrement bien dimensionnés par rapport aux OSC sélectionnées avec 8,3 millions d’euros de cofinancements provenant des OSC elles-mêmes, des bénéficiaires et/ou d’autres partenaires financiers. 14,6 millions d’euros ont ainsi été levés au total entre 2006 et 2016.
Dans un contexte global d’États peu actifs — voire défaillants — sur les questions de conservation de la biodiversité et de lutte contre les changements climatiques en Afrique, les OSC constituent des acteurs incontournables. En tant qu’acteurs de terrain indépendants et non-étatiques, elles ont en effet un rôle essentiel à jouer afin d’améliorer les conditions de vie des populations locales, de renforcer les mécanismes locaux ainsi que la gouvernance de la Gestion des Ressources Naturelles (GRN) et d’entretenir un lien avec les institutions nationales dont elles contribuent à élaborer et mettre en œuvre les politiques d’actions. Elles promeuvent des approches participatives permettant aux populations de proposer des solutions innovantes, et réalisent des actions concrètes sur le terrain.
Ce programme a permis aux OSC d’obtenir un appui sur l’élaboration et la mise en oeuvre de leurs projets couvrant de nombreuses thématiques (espèces menacées, aires protégées, filières vertes…). 10 ans après son lancement, le PPI représente aujourd’hui un « label » reconnu dans le monde de la conservation.
Cet événement s'est clôturé autour d'un cocktail.